Newsletter 13 – 2ème Trimestre 2010


Notre lettre du deuxième trimestre 2010 aura pour seule vocation, l’interprétation des signes de l’économie et des marchés.
A l’image de ces mois de mai et juin, ils sont violents,multiples, contraires, et divergents.
Nous analyserons ensemble, pourquoi ils influent sur les cours de plus en plus rapidement…

L’Or :
Le cours du métal précieux multiplie les records!
Est ce une crainte accrue des investisseurs, ou le signe d’une crise persistante?
Nous ne pouvons attribuer cette envolée, qu’à la seule qualité de valeur refuge de l’or.

D’autres facteurs rentrent en ligne de compte:
La Chine qui, accusant un retard certain concernant ses réserves de change en or, prévoit un plan massif d’achat d’or (3 000 à 5 000 tonnes), afin d’arriver en 2ème position derrière l’Amérique.
L’Inde, plus gros consommateur d’or au monde, connaît depuis plusieurs années une forte croissance.
Le déficit de production par rapport à la demande est important (demande 3 500 à 4 000 t / production 2 100 t).
La diminution de production est réelle depuis 2000.
Les inquiétudes sur les niveaux élevés des dettes publiques persistent et amplifient la défiance Dollar.
Les banques centrales, vendeuses jusqu’en 2000, sont devenues acheteuses.
Malgré la hausse des dernières années, le comportement des cours de l’or n’est pas typique d’une bulle.

Les SICAV matières premières et or peuvent représenter une alternative à l’investissement or physique.
De ce fait, un portefeuille titres ou un contrat d’assurance vie investi à hauteur de 10 à 15%sur ce type de fonds, peut donc représenter une bonne couverture à moyen terme (5 ans).
Cet investissement subira cependant la volatilité du Dollar, devise de cotation du métal précieux.

Bien entendu, toute l’équipe commerciale d’ACP se tient à votre disposition pour vous apporter toutes les informations nécessaires et effectuer les arbitrages adaptés.

Les marchés :
Malgré l’action de la BCE qui accepte de racheter les emprunts des pays les plus fragiles, les places boursières mondiales ont connu dans leur ensemble un repli très marqué en mai et juin.

L’impact de la crise de la dette souveraine dans la zone euro, l’éventuelle contamination au reste du monde, mais aussi les déficits budgétaires des pays européens, ont été les principaux éléments déclencheurs de cette chute.

Les plans de stabilisation et de soutien fleurissent dans les grands pays européens, mais leur manque de cohérence ne rassure pas. Pourtant, le marché actions demeure un bon compromis, la prime de risque est en sa faveur, et les grandes entreprises continuent d’afficher de bons chiffres qui créent des paradoxes avec leurs cours de bourse sous évalués.

La rapidité de la baisse et les bas niveaux atteints par les indices boursiers pourraient se traduire par un rebond des actions, et dans ce contexte, notre conseil sera de conserver une poche actions internationales d’environ 25 à 30% en favorisant les marchés émergents: BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), un bon moyen de s’éloigner des turbulences de la zone euro, de profiter de belles perspectives de croissance, et du faible endettement de ces pays.

Les taux :
Le Bund allemand sert depuis plusieurs mois de référence au marché obligataire européen avec un piètre rendement de 2,60%.

La différence de rendement « spread » entre emprunt allemand et emprunt grecque s’est envolée jusqu’à 782 points de base le 24 juin dernier (points de base = 100ème de pourcentage soit 7,82%).
Ce pourcentage redevient proche des plus hauts: 800 points de base, au plus fort de la crise grecque.
Ce qui prouve que les investisseurs demeurent inquiets sur la solvabilité de la Grèce.

Notre conviction ne fléchit toujours pas et favorise les convertibles. Cependant, certaines obligations high yield (haut rendement) bénéficient de taux de rendement interne époustouflants (valeur du titre égal au pair/ échéance fin 2012 / TRI 20%). Le seul risque étant lié à des événements de crédit (faillite, impossibilité de remboursement, etc…).

Fonds en euros : baisse inexorable des rendements …!
Le rendement de l’assurance-vie en euros recule faiblement mais régulièrement depuis près de 10 ans.
Devant cette baisse régulière, certaines compagnies réagissent et créent un fonds offrant la même sécurité qu’un fonds euro mais surperformant les derniers taux constatés.

Le nouveau fonds Europatrimoine proposé par un de nos partenaires est un vrai fonds en euros : il bénéficie d’une garantie en capital et de l’effet cliquet. Les gains acquis le sont de manière définitive, et ne peuvent être remis en cause.

L’objectif de gestion du fonds est de dégager sur la durée, une performance supérieure aux fonds en euros du marché, tout en garantissant aux assurés souscripteurs 100% des capitaux investis et des plus-values réalisées annuellement.

Europatrimoine est composé, pour partie (70 à 80%) d’un actif en euros traditionnel et, pour l’autre d’une poche de diversification en OPVCM (20 à 30%).

Créé mi 2008 sur le contrat Nortia 2, le support Europatrimoine a connu son premier exercice complet en 2009, et a tenu toutes ses promesses, en offrant une performance nette de 6,02%.
En 2009, il s’est positionné comme un des meilleurs (le meilleur !) fonds en euros du marché, en terme de performance.

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